Mon premier vol (en tant que pilote)


Jeudi dernier, 14 h, en Bretagne. Nous sommes à l’aéroport. Le pilote, Maxime, que tout le monde appelle Lib’ (pour « Libre Max » dans « Il est libre Max ») me conduit devant les hangars de l’aéroport pour me présenter le Piper PA 28 qui nous attend. Je suis un peu tendu. D’ici 5 minutes, je vais me retrouver aux commandes de cet appareil. Je suis ici pour mon premier vol d’initiation. Nous effectuons le tour de l’appareil et vérifions son état. C’est le genre de vérifications qui peut s’avérer utile. Puis nous grimpons à bord. Je n’ai jamais vu l’intérieur d’un cockpit. Le tableau de bord m’a l’air bien complexe, mais le pilote me rassure : je n’aurai pas à me préoccuper de tous ces cadrans. L’appareil est un avion de formation, et toutes les commandes sont doublées, comme pour une auto-école. Lorsque, finalement, je me retrouve intallé, le casque-micro sur la tête et la ceinture sanglée, Lib’ prend contact avec la tour et celle-ci nous donne l’autorisation de partir. Nous gagnons la fin de la piste et nous mettons face à elle. Et c’est parti. Le décollage se fera à quatre mains. C’est à moi de m’en occuper, mais Maxime garde ses mains sur le manche pour le cas où je ferais une erreur. Je mets plein gaz et l’appareil file comme une flèche sur la piste. Puis je ramène doucement le manche vers moi et, quelques secondes plus tard, l’appareil quitte la terre ferme. Nous allons aussitôt en altitude, et la sensation de vitesse due à la proximité du sol s’estompe. Lib’ m’abandonne totalement les commandes. La fluidité avec laquelle l’avion se pilote est plutôt étonnante. Je n’ai jamais piloté, mais cela semble très instinctif. L’appareil est à quelques 2000 pieds, ce qui permet de profiter de la vue. Le temps est magnifique, mais je suis trop occupé à maintenir notre assiette et à découvrir les instruments de bord pour prêter attention au paysage. Lib’ m’informe finalement qu’il est temps de revenir au bercail. J’ai pourtant l’impression qu’on vient à peine de commencer ! Avec regret, je prends le chemin du retour. Petit moment d’angoisse lors de l’atterrissage, parce que l’avion descend un peu vite. Mais je pose l’appareil sans problème et, deux minutes plus tard, le Piper est de retour à l’aéroport. Du travail de pro. J’ai beaucoup apprécié cette initiation au pilotage, à tel point qu’il n’est pas impossible que je recommence dans les mois qui viennent. On m’a même dit qu’on peut passer sa licence de pilote très facilement, avant même d’être en âge pour le permis voiture. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… A lire sur le site de ce de pilotage avion.

avion (12)


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