Balade aérienne à Dole


Il y a quelques temps, j’ai accompli un vol en montgolfière au-dessus de Dole. Et j’ai beau ne pas être facilement impressionnable, j’ai quand même été interloqué par la beauté de notre chère Terre. Pour peu qu’on scrute le monde d’en haut, on ne peut qu’être médusé par sa magnificence et comprendre à quel point on est minuscule. Seulement voilà : même les plus petits organismes peuvent détruire les éléphants en agissant de l’intérieur. Tel est le pouvoir des microbes. Tel est notre pouvoir. Et aussi petits que nous soyons, nous détraquons complètement la planète sur laquelle nous vivons. Et cela ne va pas s’arrêter là, soyez en sûrs. Le plus grand pollueur de la planète veut en effet rayer le plan climat d’Obama. Le locataire de la Maison blanche juge les réglementations environnementales inutiles ; il va par conséquent empêcher que soient fermées de nombreuses centrales à charbon comme le plan de transition énergétique le conseillait à l’origine. Non que cela change grand-chose : ce plan était empêché depuis février 2016 par la Cour suprême. Le plus consternant, dans ce revirement, c’est d’apprécier les maigres profits que l’administration. Il collaborera surtout au réchauffement climatique, qui ne sera d’après les spécialistes pas endigué en-dessous des 2°C tant redoutés. Selon les derniers chiffres, l’augmentation devrait plutôt être entre 2°C et 4,9°C ; et ces estimations-là ne sont pas les pires ! Franchement, je vous recommande vraiment de profiter autant que faire se peut de ce début de XXIème siècle. Parce que les prochaines décennies promettent d’être bien moins calmes à tous les niveaux ! Et si vous voulez voir notre monde des hauteurs, je vous invite vraiment à le faire en montgolfière, si vous en avez l’occasion : c’est un spectacle qu’on n’oublie pas. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé ce vol à Dole, si l’aventure vous tente. A lire sur le site internet de ce baptême en montgolfière à Dole.

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Une minorité de pharmacies d’officine en situation fragile


L’amélioration en moyenne de la situation économique des pharmacies d’officine n’exclut pas l’accroissement de disparités en leur sein. Le modèle officinal tend en effet à se différencier davantage entre des pharmacies, plutôt de taille moyenne ou grande, qui optent pour une stratégie fondée sur le développement de la vente de médicaments et de produits de santé non remboursables, dont le prix et la marge sont libres, en proposant des prix bas, et des pharmacies de petite taille qui ne sont pas en mesure de développer ce segment d’activité. Il tend aussi à distinguer les officines de centre-ville en surdensité, soumises à une forte concurrence et à des coûts élevés liés notamment au prix de l’immobilier et celles qui jouissent d’un quasi-monopole de fait sur certains territoires. Les pharmacies d’officine de petite taille affichent plus souvent de faibles performances. En 2015, 7,1 % des officines dont le chiffre d’affaires (CA) est inférieur ou égal à 1 M€ présentaient une insuffisance brute d’exploitation, contre 2,5 % pour celles dont le CA est compris entre 1 M€ et 2 M€ et 1,6 % seulement pour celles dont le CA dépasse 2 M€. De même, 10,9 % des officines dont le CA est inférieur ou égal à 1 M€ dégageaient un résultat net négatif, contre 4,5 % pour celles dont le CA est compris entre 1 M€ et 2 M€ et 3,7 % pour celles dont le CA dépasse 2 M€. Les officines de petite taille ont en effet plus de difficultés à diversifier leur activité et à obtenir des avantages commerciaux des entreprises pharmaceutiques, y compris sur les médicaments génériques. Les pharmacies d’officine les plus fragiles se concentrent non dans les territoires ruraux, mais dans les grands pôles urbains caractérisés par un excès d’offre, notamment Paris, Lyon et Marseille. Elles sont en butte à une concurrence plus forte et à des coûts d’exploitation plus élevés. Leur taux de marge brute (29 %) est inférieur de deux points à celui de la moyenne du secteur (31 %) et leur excédent brut d’exploitation n’excède pas 6 % de leur chiffre d’affaires, contre 9 % en moyenne pour le secteur.