Sommet de Lisbonne sur les priorités d’actions sur les délocalisations


Les priorités d’action proposées sont de deux catégories. La première comprend les politiques visant à stimuler l’utilisation de main-d’oeuvre. Dans plusieurs pays, et plus particulièrement en Europe continentale, la sous-utilisation des ressources de maind’oeuvre affaiblit les revenus réels et la production. En particulier, le taux d’activité des travailleurs âgés reste très inférieur à la moyenne de l’OCDE, malgré la réforme récente des retraites. Cette situation souligne la nécessité de nouveaux ajustements des systèmes d’impôts et de transferts. De même, il apparaît que les régimes d’invalidité doivent être réformés. Quant à la demande, la réduction du coût du travail non qualifié par rapport au salaire moyen demeure une importante priorité pour les pouvoirs publics. La deuxième série de recommandations vise à stimuler la productivité de la main-d’oeuvre, surtout au Japon et dans les nouveaux pays membres de l’OCDE. Une amélioration de la performance des systèmes éducatifs agirait dans ce sens. En outre, la levée des obstacles à la concurrence, notamment par une ouverture plus large aux échanges et à l’investissement direct étranger, stimulerait la productivité. Les différences concernant les marchés du logement ont joué un rôle important. Dans les pays résilients, les ménages ont davantage profi té de la baisse des taux d’intérêt, grâce au mode de fonctionnement de leurs marchés de prêts hypothécaires et à la possibilité d’extraire de la valeur immobilière. En outre, leur patrimoine immobilier s’est rapidement valorisé, ce qui a stimulé la confi ance et la consommation. En revanche, dans les pays non résilients, la diffusion du mouvement d’assouplissement de la politique monétaire semble avoir été plus lente et moins efficace. Indépendamment de ces facteurs, il est probable que la résilience résulte des politiques structurelles, dans la mesure où celles-ci favorisent l’ajustement fl exible des salaires et de l’allocation des ressources à la suite de chocs. En 2004, l’OCDE a analysé ces évolutions de manière approfondie, comme en témoignent plusieurs publications, dont des Documents de travail et les Études économiques régulières des différents pays. A lire sur le site de l’organisateur: http://www.agenceincentive.com/destinations/europe/incentive-a-lisbonne/



Le CERN, un portail vers un autre monde


Le grand collisionneur de hadrons (LHC) n’a de cesse de fasciner les scientifiques. Et pour cause! Cette fois-ci, les chercheurs ont pu contempler un « portail vers un autre monde » qui planait au-dessus de cet appareil ultrasophistiqué. Le grand collisionneur de hadrons (LHC), écrit The Sun, a une fois de plus rendu les chercheurs perplexes. Pendant qu’ils faisaient une expérience de routine, le ciel au-dessus du laboratoire a brusquement changé de couleur, et est devenue rouge écarlate ponctué de grandes taches noires formées par d’impressionnants tourbillons de vent. Tout cela a laissé supposer aux amateurs de phénomènes surnaturels qu’un « grand portail vers un autre monde » avait été ouvert juste au-dessus de la Suisse. Toujours est-il que les chercheurs se sont empressés de démentir cette version parascientifique. À les en croire, ce phénomène n’a rien de surnaturel, loin s’en faut. Il serait dû à l’une des expériences qu’ils ont faites ce jour-là: quelque chose aurait mal tourné alors qu’ils essayaient de collecter des microparticules. À la fin de l’année dernière, avant que le CERN (l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire) ne ferme son grand collisionneur de hadrons (LHC) pour une pause technique, deux équipes de scientifiques avaient annoncé la découverte d’anomalies qui pourraient suggérer l’existence d’une nouvelle particule mystérieuse. Cela pourrait déboucher sur la découverte de nouvelles dimensions ou expliquer l’énigme de la matière noire et de l’énergie noire, qui constituent 95% de l’Univers, estiment les scientifiques. Le LHC, qui comprend un tunnel en forme d’anneau de 27 kilomètres, a déjà permis en 2012 de confirmer l’existence du boson de Higgs, considéré comme la clé de voûte de la structure fondamentale de la matière.



J’aime la neige


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Sur tous les fronts


Dernièrement, j’ai suivi un congrès à Saint Malo – et c’est très sympa – où j’ai entendu certains participants qui parlaient des guerres. Non celles qui ont déjà eu lieu, mais celles qui feront probablement rage dans quelques années. Le sujet m’a intéressé, et d’autant plus que certaines convictions étaient en la matière pour le moins… curieuses. A en croire certains, ces guerres prendraient en effet la même forme que celles que nous avons traversés. Ces gens-là n’ont à l’évidence pas compris l’ADN même de la guerre, de par nature évolutif. La guerre n’arrête pas de changer de forme pour s’ajuster à chaque instant à la progression des moyens sécuritaires. La guerre de demain sera donc éminemment technologique, et prendra une dimension inétie très inquiétante. L’évolution qui est la plus effrayante reste à mon sens l’explosion du champ d’action des forces en présence. La prolifération d’armes individuelles, alliée aux technologies de l’information, va profondément augmenter pendant les prochaines années la menace que présente la guerre asymétrique. Les nouvelles technologies de communication comme les téléphones portables et le cryptage commercial participeront pleinement à ce processus : elles aideront les futures forces irrégulières à s’organiser et effectuer des opérations à l’échelle internationale. Et cette guerre irrégulière se retrouvera en dehors de la sphère « traditionnelle » de la guerre. Les formes de conflits s’appuyant sur l’économie et l’information seront, entre autres exemples, loin d’être secondaires. Les camps opposés s’engageront aussi inéluctablement dans des batailles médiatiques pour remporter la faveur de l’opinion publique (et internet deviendra en ce sens un véritable champ de bataille). De fait, il me semble que juguler l’expansion des conflits pour les limiter au simple champ de bataille est une tâche impossible. La seule multiplication des armes de destruction massive et la guerre cybernétique donneront à tous les protagonistes qui le souhaitent les moyens d’exporter leur guerre hors du champ de bataille « à l’ancienne ». Tout indique que cette guerre se fera sur tous les fronts, et au plus proche de nous. Si ce sujet a créé un certain malaise à table, ce congrès à Saint-Malo m’a quand même bien plu. Je vous invite d’ailleurs à jeter un oeil au site de l’agence qui s’en est occupé, si vous voulez vous faire une idée des réjouissances auxquelles nous avons eu droit. https://www.agence-seminaire.fr/seminaires-france/agence-seminaire-bretagne/agence-seminaire-saint-malo/

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Reconquérir les jeunes actifs


« Nous ne pouvions nous résoudre à la fermeture des Jeunes Actifs à la suite de la désertion de Franck Allisio, attiré par les sirènes populistes. Nous avons par conséquent décidé de fonder notre mouvement, ‘Innovons' ». C’est ainsi qu’une dizaine de jeunes cadres des Républicains expliquent la création d’un nouveau mouvement « à la fois proche et indépendant des Républicains ». Ils organiseront au début de l’été le premier « hackathon » d’idées politiques visant à définir un programme pour l’élection présidentielle de 2017. Notre appel aux jeunes actifs : innovons ! Alors que notre pays s’enfonce dans une crise de confiance généralisée, épuisant les dernières rentes d’une époque révolue, que la Troisième révolution industrielle promet de balayer à court terme l’essentiel de nos emplois, que la violence s’installe à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, annonçant un choc des civilisations terrible et des migrations considérables, que le réchauffement climatique fragilise tous nos équilibres jusqu’à notre survie même, que les technologies les plus disruptives révolutionnent nos vies quotidiennes, que les pays émergents, corne d’abondance de la croissance mondiale, s’essoufflent, bref, alors que notre monde est en plein délire, qui, en France, peut encore promettre un monde meilleur ? Qui a les clés pour comprendre les dynamiques de cette transition complexe ? Qui a la force et l’énergie pour reconstruire sur les ruines de l’ancien modèle ? Les jeunes actifs. Parce qu’ils sont ceux qui, aujourd’hui, fondent les familles, éduquent les enfants, créent les entreprises, forment les idéologies, inventent les technologies qui structureront le monde de demain, les jeunes actifs sont une force pour la France que la Droite ne peut non seulement plus ignorer mais sur laquelle elle peut fonder sa reconquête. Et elle devra pour cela commencer par reconquérir politiquement les jeunes actifs. Reconquérir les jeunes actifs car ils sont ceux qui inventent et comprennent le mieux les nouvelles formes de pouvoir : réseaux sociaux, plateformes digitales, biens communs collaboratifs, économie du partage, démocratie directe. A gauche, ils deviennent partout en Europe les acteurs crédibles d’une renaissance idéologique qu’elle soit alternative et contestataire – Podemos, Indignés, Syriza – ou qu’elle se destine à la gouvernance – Renzi, Rivera, Macron, etc. N’abandonnons pas cette génération aux illusions du socialisme ou du populisme. Reconquérir les jeunes actifs car ils partent massivement à l’étranger. Alors qu’ils sont ceux qui prennent des risques, qui entreprennent pour créer les entreprises et les emplois de demain, alors qu’ils sont désormais aux Etats-Unis à la tête des entreprises les plus puissantes du monde – Facebook, Google, Microsoft -, les jeunes actifs sont en France entravés, contrariés, méprisés au profit de corps intermédiaires devenus les derniers défenseurs d’un monde archaïque et inadapté. Quand la France se vide de ses jeunes actifs, c’est son avenir pour des décennies qu’elle hypothèque. Réveillons-nous et offrons une réponse à ces jeunes actifs. Reconquérir les jeunes actifs car ils sont désormais les seuls à pouvoir pérenniser la valeur travail. Les jeunes actifs, contrairement à ce que l’on lit parfois, ne veulent pas majoritairement devenir fonctionnaires, rentiers ou assistés, ils veulent au contraire prendre leur destin en main, se réaliser, donner du sens à leur existence et ils n’ont jamais été aussi nombreux à devenir indépendants ou à créer une entreprise. Libérons leur énergie et laissons-les imprégner la société de leur enthousiasme et de leurs idées : les problèmes ne seront pas résolus par ceux qui les ont créés. Reconquérir les jeunes actifs car ils sont aussi les jeunes parents qui éduquent les générations de demain. Ces jeunes actifs sont en première ligne pour constater l’effondrement de notre système éducatif, ravagé par les idéologies successives de la gauche qui a fait de l’Ecole un outil de nivellement, d’appauvrissement et d’endoctrinement. En ayant fait croire que l’enfant devait construire son savoir lui-même plutôt que de recevoir un enseignement explicite, en ayant fracassé la méritocratie républicaine au nom d’une égalité de façade, en ayant déstructuré les enseignements au nom d’une bouillie interdisciplinaire indigeste, en ayant asservi l’instruction publique à ses désirs idéologiques (théorie du genre, lutte contre l’islamophobie, etc.), la gauche a contraint les jeunes parents à pallier eux-mêmes aux défaillances de l’Ecole. Les jeunes actifs sont ainsi à la croisée de toutes les désespérances : une économie rigidifiée qui brise leurs désirs de croissance, une Ecole idéologisée qui sape leur espoir d’élévation sociale pour leurs enfants. Reconquérir les jeunes actifs, ce n’est pas opposer une génération aux autres, c’est au contraire, au moment où les inégalités explosent, où le système de solidarité s’asphyxie, offrir une réponse politique à la hauteur des attentes de ceux qui peuvent être la locomotive économique et sociale de la France. Jeunes actifs, prenons nos responsabilités, innovons ! Nous sommes les seuls capables aujourd’hui de transformer la triple crise économique, écologique et spirituelle qui secoue violemment la France en une transition digitale, énergétique et éthique qui redonne de l’espoir à tous.



Blague raciste


La candidate démocrate et Bill de Blasio, le maire de New York qui lui a apporté un soutien tardif dans la campagne, se retrouvent au cœur d’une polémique après une plaisanterie jugée raciste et épinglée par de nombreux médias locaux. Une blague qui ne passe pas… « Merci pour le soutien, Bill, ça t’a pris du temps », a tout d’abord lancé Hillary Clinton au maire de New York, avant que celui-ci ne réponde du tac-au-tac. « Désolée Hillary. J’étais à l’heure CP » lui répond le maire, en référence à l’expression-cliché « CP time » (CP pour colored people, personnes de couleur) selon laquelle les Noirs sont souvent en retard. Un « échange » qui se déroulait dans le cadre de la soirée annuelle de gala du « Inner Circle » à New York, où traditionnellement journalistes et élus se moquent les uns des autres. Le magazine New York a dénoncé une blague « incroyablement pas drôle » et s’est demandé si la femme de Bill de Blasio, Chirlane, qui est noire, avait été mise au courant. Les sites « Salon » et « Roots » l’ont trouvée embarrassante, le Daily News a dénoncé une « grosse boulette », et la vidéo de l’échange a suscité une avalanche de commentaires sur Twitter. Tant et si bien que Bill de Blasio est venu s’en expliquer sur CNN, arguant que le sketch était entièrement écrit à l’avance et voulait de fait se moquer d’un cliché, ce que les gens n’avaient pas compris. Un porte-parole de la mairie a également souligné que le maire ne voulait se moquer que de lui-même.



J’aime cuisiner


Le week-end dernier, j’ai fait un cours de cuisine à Dijon. Et là, si vous accueillez calmement cette nouvelle, c’est sans doute que vous ne me connaissez pas. Car celui qui me connaît, lui, ne peut que s’écrouler de rire en apprenant ça. Pour vous donner une idée, jusqu’à une période récente, le fait de m’imaginer faire un cours de cuisine était aussi difficile que d’imaginer Juppé faire la danse des canards dans une émission de Cyril Hanouna (quoique, après sa danse en maison de retraite et séance de beerpong, la chose est désormais envisageable) ! C’est que, pendant des années, j’ai détesté tout ce qui touchait à la cuisine. C’était le domaine exclusif de ma femme, tout comme le bricolage m’était réservé. Dès que je mettais le pied dans une cuisine, j’avais l’air d’ un gars qui aurait regardé Touche pas à mon poste dix heures d’affilée. Aujourd’hui, je ne comprends plus trop ma façon de réagir chaque fois que j’avais à cuisiner. Il y avait comme un blocage. Peut-être le fait de ne pas avoir appris par ma mère, qui était à la cuisine ce que Hanouna est à la télévision : une calamité. En tout cas, le fait de cuisiner prenait à chaque fois des proportions énormes. Je doutais de moi pour les gestes les plus simples et faisais du coup du grand n’importe quoi. Et puis, récemment, un déclic s’est fait en moi. Simplement, c’est venu, comme ça. Un soir, l’envie m’a pris de préparer le repas. Rien de bien compliqué, puisqu’il s’agissait d’un simple cabillaud. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai réussi à repousser mes limites… d’inaptitude : ça a été une catastrophe et mon plat a fini dans la gamelle du chat… qui n’en a pas voulu ! Mais bon, quelques jours plus tard, j’ai fait une deuxième tentative. Et le surlendemain. Et le jour d’après. Ma femme a tout récemment reconnu qu’à un moment, elle mangeait en cachette à cette période, tellement mes plats étaient atroces. Mais tout doucement, je me suis amélioré. Du coup, ma femme m’a finalement proposé ce cours de cuisine à Dijon. Et maintenant, je peux dire que je me débrouille pas mal du tout. Alors, si vous êtes vous aussi un zéro en cuisine, dites-vous qu’il y a de l’espoir ! Suivez le lien pour les infos sur le cours : https://www.tematis.com/cours-cuisine

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Des ondes d’une autre galaxie


Un phénomène cosmique encore très mystérieux s’est récemment produit pour la première fois en Australie. A la surprise générale, des astronautes ont identifié grâce à des télescopes la provenance d’un « sursaut radio rapide ». Selon les résultats d’une étude publiée mercredi 24 février, ce bref flash d’ondes radio proviendrait d’une galaxie située à 6 milliards d’années-lumière de la Terre. En seulement une milliseconde, ce type de flash dégage autant d’énergie que le Soleil en 10 000 ans, et il est particulièrement difficile de les intercepter directement. Les premiers « sursauts radio rapides » ont été découverts en 2007 par une équipe de chercheurs dirigée par Duncan Lorimer, grâce aux informations obtenues par un observatoire.



USA: des armes pour les enfants


Le 23 février, la Chambre des représentants de l’Iowa a voté en faveur d’une loi qui autorise les moins de 14 ans à utiliser des revolvers lorsqu’ils sont supervisés par leurs parents. Actuellement, la loi de l’État ne restreint pas l’utilisation des fusils par les enfants mais limite le port des revolvers, rapporte le Washington Post. Si le texte est approuvé par le sénat local, les enfants de l’Iowa pourront s’entraîner à tirer avec leurs parents en toute légalité. «Permettre aux gens d’apprendre à respecter un revolver dès le plus jeune âge est une des choses les plus importantes qu’on peut faire», a expliqué le député républicain Jack Highfill. Meredith et Natalie Gibson, âgées respectivement de 12 et 10 ans, ont fait du lobbying avec leur père pour faire passer cette loi. À la télévision locale, Natalie expliquait: Pour le père des deux petites, qui a appris à ses filles à tirer dès qu’elles ont atteint l’âge de 5 ans, ce genre d’initiation est utile car cela permet aux enfants d’apprendre à quel point les armes sont dangereuses. Certains Démocrates, comme la députée Kirsten Running-Marquardt, ne sont pas tout à fait d’accord: «Cette loi autorise les jeunes de 1 an, de 2 ans, de 3 ans et de 4 ans à utiliser des revolvers. Nous n’avons pas besoin d’une milice de bébés.» Pendant les débats à l’assemblée, une autre députée démocrate a mentionné le cas d’une fille de 9 ans qui a accidentellement tué son prof de tir alors qu’elle s’entraînait à utiliser une mitraillette avec ses parents en Arizona. Régulièrement aux États-Unis, des enfants tuent accidentellement d’autres enfants ou adultes avec des armes à feu qui traînent à la maison. Pour les défenseurs de la loi, il s’agit d’une question de liberté individuelle: il faut pouvoir laisser aux parents la possibilité de décider de ce qu’ils veulent pour leurs enfants. «Ce n’est pas quelque chose dont le gouvernement devrait s’occuper», a expliqué le Républicain Jack Highfill.



Entre ciel et terre


Il y a peu de temps, j’ai tenté pour la première fois le saut à l’élastique. Une expérience extraordinaire qui m’a réveillé et m’a rappelé que la vie ne se résumait pas au traditionnel bouchon-boulot-dodo. Je crois que le fait de m’être retrouvé la tête en bas a permis d’irriguer mon cerveau, qui avait un peu tendance, depuis quelques temps, à se dessécher et prendre la poussière.

A force de vivre une vie d’habitudes, on finit par ne plus rien voir, par ne plus profiter de rien. Pourtant, ce saut de l’ange m’a rappelé qu’il suffit parfois de changer de point de vue, ne serait-ce que l’espace d’un instant, pour voir le monde tout à fait différemment. Et c’est ce que je m’emploie désormais à faire.

Ce blog est en quelque sorte la conséquence directe de ce grand saut. L’actualité était depuis quelques années pour moi une mélasse où l’on retrouvait toujours les mêmes personnes, les mêmes phrases, les mêmes ingrédients. Bref, c’était fade et indigeste au possible. Pourtant, pour peu que l’on prenne le temps d’observer les choses sous un angle différent, de nombreux événements apparaissent sous un nouveau jour. J’ai créé ce blog pour partager avec vous ces « pensées d’homme suspendu ».

Entre ciel et terre, l’on n’est ni terre-à-terre, ni la tête dans les nuages. Et tout le monde gagnerait à regarder le monde de ce point de vue, ne serait-ce qu’une minute. Alors, bonne lecture et à bientôt ! 😉