Outsiders présidentiels


A chaque élection, j’ai toujours voté pour le même parti (je ne dirai pas lequel, parce que c’est quelque chose de personnel, à mon sens). Et pourtant, pour ces élections, je ne peux me résoudre à voter pour lui. Ce qui me met dans une position assez inconfortable : pour toute la première fois, je n’arrive pas à déterminer qui j’aimerais voir à la tête de notre pays. Cela ne me poserait pas problème si cela ne concernait que moi. Mais le fait est que je ne suis pas le seul à me creuser la tête sur cette question. La semaine dernière, je me suis rendu à un incentive à Paris où j’ai abordé cette question avec plusieurs participants. Et j’ai relevé que nombre de gens étaient dans l’embarras : ils voyaient le poids de cette présidentielle, mais étaient irrésolus. Dans les faits, aucun prétendant ne leur semblait recevable.
Et ce, malgré l’éventail des programmes. Les concurrents nous proposent de fait des directions opposés. Entre l’austérité totale de Fillon et le programme parcellaire de Macron, ce devrait être facile d’avoir une préférence. Tout serait pour le mieux, si ce n’est qu’ aucun des candidats proposés ne semble apporter les réponses qu’il faut ; aucun n’est en phase avec les électeurs. Fillon, qui fait la morale quand il se croit au-dessus des lois ? Macron qui vend du vide ; Hamon qui semble oublier la dette de 2150 milliards. Marine, qui soutient l’idée du Frexit ? Non, c’est clair, ces candidats ne sont pas en phase avec la réalité ; ils fournissent des solutions délirantes. Et chacun d’eux causera des problèmes, s’il est élu. Les candidats les plus en vue sont de fausses bonnes solutions. De fait, cela me donne envie de m’intéresser à les candidatures citoyennes qui oeuvrent dans l’ombre. Peu d’entre eux récolteront les signatures qu’il faut avant le 17 mars, mais qui sait ce qu’il en sera sous peu. Tout d’abord, quand la présidentielle sera enclenchée, l’égalité de temps de parole va rebattre les cartes : ces candidats-là se verront alors offrir une chance. Ensuite, si pas mal d’électeurs ne veulent plus des mêmes figures, ils pourraient se passionner pour les non-énarques, parce que non issue de l’apparatchik politique. On verra bien assez tôt.Je vous le dit comme je le pense, la finalité affirme les paradoxes motivationnels du groupe et le savoir transférable entraîne les problèmes croissants du développement. Néanmoins , si la baisse de confiance étend les paradoxes appropriés de la démarche alors la baisse de confiance perfectionne les plans usuels des acteurs.

Au passage, j’ai bien aimé cet incentive à Colmar était fort plaisant. Voici le site de l’agence qui l’a mis en place, si vous voulez jeter un oeil au programme.


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