Les gains du libre-échange


Un accord transatlantique nul: estimation des gains du libre-échange transatlantique de marchandises Publié Sommaire Cette étude examine les gains potentiels d’un accord transatlantique à tarif zéro sur le commerce des marchandises. L’idée d’une intégration économique transatlantique plus approfondie est devenue plus attrayante ces dernières années. Les espoirs d’un accord commercial multilatéral ambitieux dans les négociations du Cycle de Doha ont diminué; peu de pays semblent prêts à accepter une libéralisation ambitieuse au niveau mondial. Les dirigeants se sont de plus en plus tournés vers les initiatives commerciales bilatérales ou régionales, mais peu d’entre elles sont capables de livrer des gains importants aux grandes économies comme l’Union européenne et les États-Unis. L’intégration économique transatlantique ne devrait pas entraîner la fin du Cycle de Doha ou de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En fait, cela pourrait avoir l’effet inverse. À l’instar des grandes initiatives régionales dans le passé (par exemple, la politique commerciale commune de l’UE, le marché unique de l’UE et l’ALENA), un accord de libre-échange transatlantique, correctement conçu, pourrait donner à l’OMC et à ses membres l’impulsion dont ils ont besoin pour se remettre sur la bonne voie. Les droits de douane entre l’UE et les États-Unis sont relativement bas (ils sont en moyenne de 5 à 7%). Mais le libre-échange transatlantique de marchandises pourrait encore générer des gains appréciables. Les tarifs existants empêchent le commerce et la concurrence des importations. Les économies de l’UE et des États-Unis sont grandes et le commerce bilatéral se compose dans une large mesure de commerce intra-entreprise. Ces deux facteurs suggèrent des gains commerciaux potentiels de grande ampleur. Une part importante du commerce étant intra-industrielle, la concurrence pourrait s’intensifier du fait de la libéralisation des échanges. L’effet statique sur le PIB d’un accord transatlantique à tarif zéro est estimé à 0,01% pour l’UE et à 0,15% pour les États-Unis. Les gains dynamiques «tenant compte de l’amélioration de la productivité et de la réduction des coûts de facilitation des échanges» sont estimés à 0,32-0,47% pour l’UE (ou 46 à 69 milliards de dollars) et à 0,99-1,33% pour les États-Unis (ou 135 à 181 milliards de dollars). Les gains de bien-être estimés «mesurés en tant qu’effets du revenu national» sont répartis de manière plus égale entre les deux économies. L’effet statique est de 3 milliards de dollars pour l’UE et de 4,5 milliards de dollars pour les États-Unis. Les gains de bien-être dynamiques sont estimés à 58 à 86 milliards de dollars pour l’UE et à 59 à 82 milliards de dollars pour les États-Unis. La variation estimée des exportations de l’UE vers les États-Unis est de 7% (ou 28 milliards de dollars) dans un scénario statique et d’environ 18% (ou 69 milliards de dollars dans le scénario dynamique). Les États-Unis devraient augmenter les exportations vers l’UE de 8% (ou 23 $). milliards) dans le scénario statique et 17% (ou 53 milliards de dollars) dans le scénario dynamique. Le but de l’étude est d’examiner si les gains potentiels d’un accord commercial transatlantique sont suffisamment importants pour motiver une telle initiative. Sur la base des résultats des simulations de cette étude, la réponse est oui.


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